⛵️ Les skippers du Vendée Globe sont sur l’eau depuis quelques jours dans un bruit infernal, balloté par la mer et le vent. Avec une vigilance de tous les instants pour éviter objets et bateaux.

Comment font-ils pour gérer leur sommeil ? Comment aider les salariés en horaires contraints ?

Comme vous le savez sans doute, le sommeil est décomposé en plusieurs phases passant du sommeil léger/paradoxale (là où l’on rêve) jusqu’au sommeil lent/profond. C’est cette dernière phase qui est la plus réparatrice pour l’organisme. 😴

C’est à ce moment là que l’on récupère le plus de la fatigue physique accumulée pendant la journée. Le système immunitaire se renforce ainsi que la cicatrisation des blessures et des plaies. Le cerveau se recharge aussi et fait le plein d’énergie et stocke les souvenirs.

Pour être en forme, les experts du sommeil recommandent de dormir au minimum 7 à 8h/jour pour un adulte, et d’avoir un rythme de coucher/lever régulier y compris le week-end. Alors comment font les skippers pour bien dormir en mer ?

C’est une histoire à dormir debout ! Ils fractionnent le temps de sommeil en petites tranches quand le cap est maintenu et que la météo le permet. La fatigue accumulée, augmente la capacité d’endormissement des skippers. Ils passent alors très vite dans une phase de sommeil profond.

De plus, les skippers effectuent un travail sur leur sommeil de longs mois avant la course. On leur fait toute une série d’examens afin de connaître la durée de leurs cycles de sommeil afin de savoir quel type de dormeur ils sont et comment maximiser leur temps de repos en faisant plus de siestes dans la journée pour combler le manque de sommeil nocturne.

Selon le médecin de la course (source France Info) :

“Il s’agit d’identifier les rythmes ultradiens, qui durent environ 1h30, mais là encore il faut individualiser. Ce sont les moments de la journée où la vigilance chute. Par exemple, on va noter ces moments et dire au skipper concerné qu’il doit éviter de prendre des décisions entre 4h et 5h du matin ou entre 14 et 15h l’après-midi car sa vigilance est réduite. C’est donc à ce moment-là, si possible pour le skipper, qu’il faut placer des siestes courtes, qui vont durer entre 15 et 45 minutes selon les navigateurs »

Enfin les skippers gardent une hygiène de vie irréprochable avant et pendant la course pour améliorer leur performance et garder le cap entre vents et marées.