La consommation depuis les années 60 a fortement diminué, en 1961, chaque Français buvait en moyenne 21 litres d’alcool pur par an, contre 11,7 litres aujourd’hui.

Mais la manière de consommer des Français a changé avec une consommation d’alcool beaucoup plus excessive le week-end que la semaine. Des phénomènes nouveaux sont apparus comme le binchdrinking ou encore la volonté des bars à pousser à la consommation en proposant des happy hour*.

La consommation d’alcool est devenue plus sociale et plus festive. On note 8 à 10 millions de consommateurs réguliers, ces personnes sont plus enclin que les autres à devenir addict.

Le “Dry January”, pour les personnes ayant tenté ce défi, a suscité un certain manque, notamment pour ceux qui avaient l’habitude de sortir régulièrement. En effet nous sommes plus assujettis à boire 3 à 4 verres lorsque nous sommes entourés, que lorsque nous sommes  seuls à  notre domicile. 

* Concept anglo-saxon où à certaines heures, souvent en fin de journée, où les consommations sont bradées.

Le french paradoxe, mais qu’est-ce que c’est ? 

Depuis les années 80 on montrait qu’un verre de vin à chaque repas était signe de longévité, cependant aujourd’hui les études scientifiques montrent que l’alcool présente un risque même à faible dose, certes plus faible, mais ce n’est qu’un début qui entraîne parfois à consommer plus et augmenter les risques sur sa santé.

Les conséquences sur notre cerveau 

Les patients qui consomment de l’alcool de façon chronique peuvent avoir des troubles de la mémoire, mais également des altérations de leurs fonctions cognitives exécutives, ce qui provoque des changements de comportement notamment au niveau des émotions, et entraîne des problèmes sociaux. Ces personnes ont plus de difficultés à détecter les émotions chez les autres, et à gérer leurs propres émotions lorsqu’ils sont inhibés.

Enfin, la consommation régulière d’alcool augmente le risque de développer plusieurs cancers comme celui du foie ou du pancréas. Le risque lui suit une courbe exponentielle c’est-à-dire plus on consomme, plus le risque est important.

Que doit-on conclure ? 

Chez Brain Up, nous sommes convaincus que nous pouvons allier consommation d’alcool occasionnelle et responsable et rester en bonne santé. 

Alors pourquoi ne pas privilégier la qualité plutôt que la quantité en consommant une bonne bière artisanale ou encore un bon verre de vin. 

Les repères de l’inserm 

  • Ne pas consommer plus de 10 verres d’alcool par semaine
  • Ne pas consommer plus de 2 verres par jour pas tous les jours